Dans la marge des cahiers, s'écrit le plus important...
Le café aux odeurs (cou)marines
s'alanguit dans la tasse
posée là en attente
sur ma vie océane.
Passe le temps
des remous indociles.
Il y a toujours des tempêtes
qui tourbillonnent
dans les tasses du matin
que l'on boit en attendant sa vie.
Passe le temps
des écumes versatiles.
Il y a toujours des horizons
cruels, qui barrent au large
les espérances insensées.
Les chimères m’ensorcellent.
Passe le temps
des marées incertaines.
Il est temps que je parte...
N.V.
Je pars donc...un peu, beaucoup, passionnément...pas du tout
Je repars à Orval...c'est là mon lieu d'écriture et de ressourcement
Disons que j'en ai besoin pour le moment, disons que ce sont là mes vacances...
(Ecrire est un acte solitaire, je sais plus qui a dit cela...mais c'est TRES vrai, en ce qui me concerne!)
Je pars avec vous et sans vous en même temps, et c'est très bien ainsi
Je pars seule, et en même temps cachée dans la marge de vos mots que je lis un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout...
Dans la marge des cahiers s'écrivaient souvent les choses les plus importantes, les plus significatives...comme perdues et raturées parfois...et pourtant là se trouvait soudain, pour qui savait le lire, LE mot, LA phrase qui changeait tout...
Même si je le voulais je ne pourrais pas vous oublier...vous êtes en moi comme des leitmotiv, lancinants parfois, par ce que vous m'avez dit ou écrit et qui me reste dans l'oreille et le cœur
A bientôt...merci à tous et à chacun d'être là
Photo Coumarine