Commencements d’aurores

Encore un jour…

appliquée à toucher l'indicible, je vertige de vivre.

Femme en qui la mémoire s’interroge, je recense les espaces de lumière et les commencements d’aurores. Je m'acharne à recoudre les déchirures extrêmes… les cicatrices s’effilochent et se diluent au fil du temps.

Pas toutes hélas, pas toutes...mais chhhuut

Encore un jour à moi...

S’il faut que pour renaître, ma plume s’applique à l’inédit, je la laisserai franchir les parapets, quitter le fil funambule pour plonger à gauche dans les champs de lavande ou me rouler à droite dans les parfums du soleil.

Je m'enivrerai de l’herbe vagabonde et mes seins se gorgeront de caresses et mon corps tanguera dans le roulis des vents sauvages et désertera le cruel...

Je ne rentrerai pas dans les rangs des pantins: ils n'ont pas de prise sur les voyageurs qui se lestent du poids de leurs bagages rouillés.

Il est temps de risquer le vivant !

Comments

[annick]

Comme il est beau ce texte Coumarine !

[Coumarine]

et tu as bien fait, Val
Je reconnais humblement(!) que cela me fait plaisir

[val]

Valclair a dit : "on ne peut toujours commenter sauf à dire simplement c'est beau ce qui est d'un intérêt limité" .
C'était ma première pensée aprés avoir lu ce texte. Seulement, aprés je me suis dit que justement, il faut le dire, qu'on a aimé, non pas pour que l'auteur se noie sous les éloges, mais juste pour lui rendre, à notre manière, un petit hommage bien mérité.

[Coumarine]

bien sûr le Chat, bien sûr...
et penses-y lors de tes réunions dans les hautes sphères de la connerie hein? ;-))

[Le Chat qui Pète]

Non, pas sur la cheminée en pierre, mais sur la cheminée de la tête, là où ça fume des fois pour pas grand chose.

Quand des fois on se dit "j'y vais ou j'y vais pas".

Mais n'empêche que je te pique ta phrase, tu veux bien ?