Le cordon bleu
J'ai rencontré hier une jeune femme charmante, jolie et douée..
Rencontre dont je vous parlerai plus longuement dans un prochain billet.. patience...
Nous avons parlé, un peu, beaucoup, passionnément
Je vous en parlerai plus longuement dans un prochain billet...patience...
Mais alors pourquoi aujourd'hui mentionner déjà cette rencontre?
Parce qu'elle m'a dit quelque chose qui pour moi est incroyable et qui m'a fait pâlir d'envie: son compagnon fait les courses!
OK OK rien d'extraordinaire... sans doute il aime ça!
Attendez, c'est pas tout...
Son compagnon prépare TOUS les repas. Oui, chaque jour que Dieu fait, il prépare les repas pour leur petite famille... elle ne doit se préoccuper de rien...
Ils ont tous les deux leur travail, elle fait plein d'autres choses dans la maison, assume leurs deux enfants, encore petits ( j'ai pu voir que lui aussi prend bien sa part...)
Mais... à l'heure du repas, elle s'installe à table, tout est prêt... et tout est bon...!
Wouaw! J'admire...
Et en même temps, j'ai eu un pincement d'envie... et peut-être même deux...
Parce que l'homme à moi ne fut pas très doué pour ce genre de choses, du temps des enfants et de la tablée nombreuse. Il s'installait peinard (et fatigué aussi il faut le dire, il faisait pas mal de km...) quand tout était prêt. Tout comme les enfants d'ailleurs... aucun d'entre eux n'a attrapé le virus de la cuisine du temps où ils étaient encore à la maison.
Et même quand on allait au restaurant l'homme et moi, il fallait bien que les enfants mangent, n'est-ce pas? Donc pour moi, jamais de vacances de repas!
Mais depuis quelques mois, oh! miracle! voilà qu'il s'y met... et sérieusement en plus... je lui ai passé la main, lui ai refilé le cordon bleu. J'en reviens pas, mais ça marche...
Cela me fait tout drôle de me mettre à table comme une (quasi) princesse sans avoir rien dû préparer (juste lui dire comment il doit s'y prendre pour préparer le repas prévu... mais à force il apprend, et se débrouille de mieux en mieux...)
Et moi, drillée par des années où j'assumais tout cela, il me reste des pointes de culpabilité de ne pas remplir ce qui me semble être mon rôle de maîtresse de maison...