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Coumarine, Petites paroles inutiles
5 février 2006

Une histoire de perce-neige

Ce matin je frissonne, dans mon corps, dans ma tête

De froid sans doute, le ciel a planqué ses crayons bleus c'est malin je commençais à y croire moi

Les perce-neige se sont figés dans l'attente, j'ai soufflé dessus ce matin pour les réveiller, ils m'ignorent, ils ne m'entendent pas, j'ai perdu leur langage.

Je frissonne, la pluie assombrit mes mots, mon clavier, ma fenêtre...

Je me recroqueville : s'il vous plaît ne pas dé-ranger...je ne suis pas rangée, ni arrangée comme certains voudraient que je le sois

A leur manière, à la manière bonzaï

Je déteste les bonzaï

Je suis au milieu de nulle part...

un peu triste ce matin

Demain je regarderai les perce-neige avec une telle intensité, qu'ils perceront les carapaces de terre désséchée

Y a-t-il de l'humanité au milieu de nulle part?

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Commentaires
C
Gourmande le récit de l'adoption n'est pas terminé<br /> Pas eu le temps des jours ci
C
Envie de vous remercier tous et chacun nomément<br /> Mais...il est tard déjà.<br /> Alors tout simplement merci de votre passage amical<br /> Il m'aide à faire pousser les perce-neige
G
je me lance...je t'envoie un gros rayon de soleil tropical, chez moi il fait très chaud. J'espère qu'il te réchauffera le coeur.<br /> Je n'avais pas laissé de commentaire sur tes écrits de l'adoption, mais je les ai trouvé sublimes. En plus ça me touche de près.<br /> Bises amicales,
O
Toujours magnifiquement écrit.
V
Ici, la brume a fini par céder. Un soleil blanc s'en vient frapper les écorces.<br /> Quant à l'humanité... en y pensant très fort, elle peut jaillir çà et là, comme en une multitude de perce-neige. Veillons à ne pas les écraser du pied.
Coumarine, Petites paroles inutiles
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