De quelle liberté parle-t-on?
Est-ce de celle qui me donne la possibilité de choisir entre plusieurs objets (je mange une pomme ou une poire), projets (je pars à la mer ou à la montagne), personnes (je prends Pierre ou Paul pour mener ce projet à bien)...?
Cette liberté-là, les gens y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, la revendiquent haut et fort, à coups de manif ou de grèves s'il le faut.
Ou de celle qui m'offre de faire un choix fondamental entre l'ombre (l'habituel qu'on ne remet pas en cause, les habitudes addictives, les répétitions de shémas mortifères...) et la lumière (les belles et courageuses remises en question, le cheminement vers plus de lucidité, plus de responabilité, plus d'autonomie...)
Cette liberté-là ne se conquiert pas à coup de grèves et de calicots agressifs
Elle se gagne dans le silence et le courage des remises en question parfois bien douloureuses
C'était mes cinq minutes de sermon dans la ville...valà