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Coumarine, Petites paroles inutiles
26 novembre 2009

Le jardinier médite

C'est comme un jardin.
Un jardin dont s'occupe le jardinier.
Il se passe de tout dans un jardin: il y a de la boue, de la terre, des vers de terre, des parasites, des feuilles bouffées par les parasites.
Il y a des graines et des bulbes plantées à l'automne et qui poussent au printemps, des qui ne poussent pas du tout, ou de travers, ou à l'envers, ou tordues, ou à moitié.
Il y a des orages qui dévastent tout.

Il y a aussi des parterres piquées de mille couleurs, des arbres qui s'éclatent dans leurs fougues automnales, des papillons qui partent en voyage de fleur en fleur, des oiseaux qui stridulent leurs mélopées.

Dans un jardin, il y a la vie donnée
Et la vie ôtée

Le jardinier plante, arrache, enterre, arrose, récolte, cueille.
Il espère et s'exerce à la reconnaissance
Il s'obstine, rage et enrage

Et le jardinier devant ce jardin qui vit, qui meurt, qui revit... le jardinier médite
Sur le cycle de la Vie, de la Mort
Sur l'hiver. Sur le printemps.
Sur les tempêtes. Sur les grands soleils.

Il médite, comme moi.

Planter la vie, la renforcer s'il le faut, ce n'est pas si difficile, (si quand même un peu). Il faut pour cela du courage, de la persévérance, de la foi.
Par contre, laisser mourir ce qui doit disparaître, voilà qui n'est pas facile

Pas facile du tout...

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Commentaires
C
@manoudanslaforêt...canalblog nous joue des tours parfois...<br /> mais te voilà! c'est le principal!
M
j'avais laisser un com hier mais il a disparu....mystère ... Comme d'habitude ton texte me touche ...Moi j'adore jardiner cela me vide la tête peut être devrais je plus y jardiner d'ailleurs ...Bises
C
merci Loulotte2...merci!
L
'le jardin médite' ton texte est puissant ; pris au premier degré ou comme métaphore, il est aussi parlant.<br /> <br /> tout un symbole sur la vie, l'abandon, la mort, l'oubli ! <br /> <br /> Que les fleurs redonnent la joie au Printemps ! il nous faut juste un peu de patience ; pourquoi ne sommes nous pas comme les mammifères ou certains poissons qui dorment l'hiver ?...
P
Je préfère ce texte, apaisé, contemplatif, au précédent plus tourmenté, même si le tumulte que ce dernier suscite en moi à la lecture est une preuve de son efficacité!
Coumarine, Petites paroles inutiles
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