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Coumarine, Petites paroles inutiles
10 juin 2009

Textes courts pour raisons personnelles...;-))

Ma vie est morcelée...

Je porte des casquettes diversifiées:

par exemple celle d'écrivain (oui, depuis hier, je suis reconnue officiellement (oups!) comme écrivain belge... je l'avoue, j'en suis heureuse et fière... mieux vaut tard que jamais, et je vais désormais me prendre au sérieux (hum hum), attention, garez-vous...!

par exemple encore celle de mère de famille nombreuse.

L'écrivain se terre dans son bureau pour écrire, bloguer, préparer ses ateliers d'écriture, bouquiner (cela fait partie de mon travail) réfléchir aussi.

La mère de famille nombreuse extravertie au maximum de par ses multiples fonctions, a vu ses enfants partir peu à peu pour vivre leur vie autonome, les voit cependant revenir pour un oui ou pour un non, une papote imprévue, un repas où ils s'invitent à l'improviste, un coup de fil du style "allo maman bobo", ou alors un énoooormme barbecue qui rassemble toute la famille au jardin s'il fait beau.
Il y a aussi les petits-enfants qui aiment venir jouer et dormir chez leur Mamie (et Papy)

L'écrivain n'a donc que des tranches d'horaire souvent très réduites pour écrire. Il arrive bien des fois que, lancée dans un récit passionnant mais interrompue par l'un ou l'autre (ils sont les bienvenus bien sûr!) elle perde le fil de ses idées qui s'annonçaient géniales...
C'est bien difficile de s'y remettre, quand on est sorti de la route droite et bien tracée de l'imaginaire lancé à plein rendement. Enfin moi, il m'est difficile de retrouver l'état d'esprit de ma créativité portée à son maximum dans lequel je me trouvais plongée...

L'écrivain (oups comme j'aime écrire ce mot, j'en ai le droit désormais, ne dites rien, je rougirais...) pour cette raison,  aime écrire des textes courts comme celui du petit chagrin qui est mon billet de hier.
Un texte court s'écrit vite et bien... il me faut une demi-heure pour le composer, une heure pour le laisser mijoter avant de le publier, parfois plus, parfois même une nuit...

Le texte suivant peut dès lors se construire dans ma tête, au fil de mes lectures, de mes rencontres.

Alors bien sûr, un blog pour les petits textes courts c'est l'idéal... raison pour laquelle je suis toujours bien installée dans mes Petites Paroles Inutiles depuis bientôt cinq ans: c'est fou comme le temps passe..

Évidemment des textes courts comme ça, ne sont pas destinés à être publiés papier, ne feront donc l'objet (ou le sujet) d'aucun livre...
Mon travail (ma passion?) est donné librement... pour votre plaisir. Et  le mien aussi  bien sûr, sinon je ne le ferais pas...

Ceux qui ont lu mes livres auront remarqué que tous les deux ont été écrits sur le même mode de petits chapitres courts, chacun se suffisant presqu'à lui-même, exactement comme mes billets ici.

De même les textes que j'ai écrits pour ma nouvelle lecture spectacle sont forcément courts eux aussi. C'est vraiment ma manière d'écrire, directement tributaire de mon mode de vie. Mais aussi sans doute de mes préférences: la densité d'un texte court me convient. On est obligé d'aller à l'essentiel!

C'est pour cette même raison que je suis devenue une "spécialiste" de la nouvelle. Le roman, je ne m'y suis pas encore frottée. Mais si je le fais (cet été sans doute, quelque part au calme...) ce sera sur le même schéma, de courts chapitres..denses, à l'écriture serrée...

 

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Commentaires
C
merci Jean<br /> ET FELICITATIONS!!!!!<br /> longue vie à tes haikus!!!!
J
Rentrant de Sardaigne, deux bonnes nouvelles, tu es membre de l'A.E.B.Ta patience est récompensée. <br /> France Bastia est trop occupée, cela aurait pu aller plus vite. Mais on est écrivain avant d'entrer, ce n'est pas l'entrée qui te fait écrivaine. <br /> La deuxième bonne nouvelle est pour moi. La chambre noire du calligraphe a paru. J'espère que ça va marcher...
C
@alessandra...<br /> je te connais toi, je peux mettre un visage sur ton nom<br /> Et pourtant toi aussi je remercie d'oser donner en commentaire des mots qui te mettent en cause, qui cherchent...sans se croire tributaires d'une vérité intangible<br /> Notre passé est ce qu'il est et nous aujourd'hui on fait avec<br /> Souvent le mieux qu'on peut, et ce n'est pas si mal de ça, non?<br /> Je t'embrasse
C
@julie...<br /> d'abord bienvenue ici...<br /> je suis chaque fois étonnée et, faut-il le dire, profondément reconnaissante de voir que sur ce modeste blog, on vient déposer des mots si personnels<br /> Des mots d'une quête personnelle douloureuse en même temps que teintée d'espérance...<br /> Venant de toi, une inconnue, arrivée au hasard des clics (hasard? vraiment?) cela me fait chaud au coeur <br /> Quelle confiance!<br /> Et en même temps, je me dis que nous avons tous besoin de ces "endroits" où la parole sincère peut se libérer certitude d'être écouté(e), compris(e)<br /> J'ai souvent dis que j'avais de la chance: la chance d'avoir des lecteurs qui chaque fois donnent des commentaires qui mènent le débat...loin...et vrai...<br /> Merci pour tes mots...merci
A
Je te rejoins totalement, Coumarine et la réponse que tu as adressée à Alainx me touche encore plus.<br /> Suis-je de la nouvelle ou de l'ancienne génération.<br /> Ma mère ne s'est absolument pas 'sacrifiée' pour m'éduquer (elle a travaillé, assumé des postes importants, elle a prôné mai 68).<br /> Et elle a 80 ans maintenant !<br /> Moi, l'enfant fin soixante-huitarde, nouveau cru pourtant, n'a jamais su scinder son rôle de parent et celui d'obligations professionnelles.<br /> Je continue à me sacrifier, n'arrive pas à mettre 'mes enfants' entre parenthèse et même au bout du monde, c'est d'abord leur bonheur qui compte.<br /> J'ai un mari qui rentre tous les jours à 19H30 et n'ai pas vraiment le choix !<br /> Pourquoi suis-je ainsi ? Car j'ai des blessures à vie, parfois inconscientes, et qui voient leur origine dans mon enfance où ma mère assumait son 'irresponsabilité' de mère à coup de règlement libertin où il n'y avait pas de limites. Abat les règles vive l'esprit de bohème !<br /> Mère imparfaite, je le suis aussi mais j'essaye de 'réparer' auprès de mes enfants. Imposer des limites, leur donner ces câlins nécessaires, ces 'règles' pour bien grandir. Je prône l'enfant intérieur, le jeux tout en implorant leur respect. Ambivalence constante que je travaille au quotidien.<br /> Viscéral certainement même si je n'ai pas choisi cette vie. Je ne pensais pas avoir des enfants mais le destin en a decidé autrement (rien à voir avec la contraception).<br /> Et j'ai l'impression que je ne suis qu'une moitié de femme, inaccomplie dans mon rôle de maman et inaccomplie dans mes aspirations personnelles...<br /> Mais j'y travaille, j'ai espoir...<br /> Merci à toi d'être là dans ta tempérance !
Coumarine, Petites paroles inutiles
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