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Coumarine, Petites paroles inutiles
15 février 2009

C'est qui celle-là? (petits mots pour rien)

Un brouillard dense, intense. Le flou.
Et en même temps la coulée (la colère?) trop rapide d'une rivière qui s'en va se fracasser au loin.
ou bien se perdre dans la mer, dans l'océan, dans le fini ou l'infini: si loin, on ne voit plus la différence...

Le flou, le flot
Les deux en même temps
prise dans le flot, je perds mon centre
je me perds
emportée malgré moi, bien plus loin que je ne le croyais, que je ne le voulais, jusqu'aux fracas lointains du fini ou de l'infini, on ne sait pas
je coule, rebondis sur chaque flot, m'éclate à chaque soubresaut, chaque fois un peu plus déchirée.
mille morceaux éparpillés emportés par le flou, par les flots. Il reste quoi de moi?

Où est-il mon moi tranquille, mon moi assuré et paisible?

bonneépousebonnemèrebonnemamiebonneblogueusebonneécrivainbonneanimatriced'ateliersd'écriture
bonneamievirtuellebonneamieréelle.

C'est qui celle-là?

L'abonnée est absente, perdue quelque part tout au bout du fini ou de l'infini on ne sait pas

les "bonnes" sont en miettes, dans le flou, dans le flot jusqu'à l'infini. Ou le fini... qui peut le dire?

Les serpents sont aveugles au moment de la mue, dit-on...
se retrouver sans peau, nue et offerte
ce blog... je ne sais pas, je ne sais plus

vous me trouverez tout au fond de l'infini aveugle

ou pas.

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Commentaires
C
merci pour ce commentaire qui traduit tellement ce que je ressens tout au fond...la lucidité de l'érosion est de p lus en plus prégnante...Il faut faire avec comme tu le dis... il y a des jours où cela coule...d'autres où ça rape, malgré les nouveaux projets...<br /> Oui, j'ai vu que tu prépares le Printemps des Poètes...sacrée Causeuse va, accoucheuse de beaux et bons projets...
C
Autour de tes mots se dessine souvent ce liseré d'angoisse qui m'est si familier. De plus en plus. Je pense que c'est lié à l'usure du mental au contact de la vie. Celle-ci, même bien remplie, n'empêche pas cette lucidité de l'érosion que l'on ressent dans chaque fibre d'une journée, pour peu qu'on y prête attention et intention. Lorsque cela prend trop d'ampleur dans les pensées, on rogne cette sorte de moisissure avec la lime des nouveaux projets. Au bout d'un temps on s'aperçoit que le liseré reste , de plus en plus incisif , comme imposé de l'intérieur. Il faut faire avec. Les mots n'ont pas de prise sur lui. Voilà ce que m'inspire te note. Je suis en pleine préparation du Printemps des Poètes, j'étouffe un peu mon liseré,je ne l'oublie pas. Tant de gens malheureux autour du "ventre" !
C
Annick...claire... ;-))<br /> <br /> Catherine, ce n'est réellement pas (plus) aussi simple que ça...<br /> Je vais pas faire un dessin...mais tu peux me croire.<br /> <br /> Bone WE à toutes les trois
C
encore un petit mot...<br /> dire sans dire...qu'est-ce qui te retient encore après 4 ans de blogs et 2 bouquins...lance-toi et dis toi...tu te sentiras bien et les gens ne t'en aimeront que d'avantage..
C
Eh bien Coumarine...qu'est-ce que ça peut faire que des gens te lisent et te surveillent...c'est leur affaire à eux,ça...toi tu t'exprimes et c'est la seule chose qui doit t'importer...S'il ne sont pas contents, il parait qu'il y a 4millions de blogs en langue française...ils trouveront bien quelque chose dans leurs cordes...<br /> bises et bon week end
Coumarine, Petites paroles inutiles
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