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Coumarine, Petites paroles inutiles
2 mai 2008

Quand l'essentiel s'écrit tout au bas de la page

Il y a des mails (et des lettres mais elles deviennent rares les vraies lettres...) avares de mots, rapides, efficaces, qui vont à l'essentiel, surtout ne pas perdre de temps en petits mots inutiles. Et hop! On passe au mail suivant... Il y en a cinquante qui attendent...

Il y a des mails (et des lettres mais elles deviennent rares les vraies lettres...) qui prennent le temps de prendre leur temps. Qui écrivent de vraies paroles, des paroles nourrissantes pour celui qui les reçoit, tout comme pour celui qui les écrit. Des mails (et des lettres..) qui disent, qui racontent, qui donnent un bout de soi, qui n'ont pas peur des mots, qui font du bien...voilà c'est dit! Qui font du bien à écrire, et à recevoir...

Il arrive parfois que tout au bout du bout de ces mails (et de ces lettres..) il y ait tout-à-coup un petit PS,  un truc de dernière minute, un petit truc de rien du tout, que l'auteur du mail (ou de la lettre) s'avise soudain de rajouter, comme ça, un peu vite vite...comme s'il avait presque oublié d'en parler...

Et souvent, avez-vous remarqué? dans ce PS se trouve quelque chose de capital, une information importante, parfois même très importante, auquel le mail tout entier aura mené l'air de rien...

lettre_PS_002

Alors bien sûr il s'agit de ne pas louper ça! D'être attentif. De ne pas se laisser distraire par les apparences: un petit PS en bout de mail (ou de lettre) il arrive qu'on n'y fasse pas vraiment attention, qu'on le lise vite, sans réaliser que là, se trouve quelque chose d'essentiel, peut-être le plus essentiel, le truc que l'auteur du message avait absolument envie de communiquer.

Cela m'est arrivé encore il y a deux ou trois jours:  un mail d'une personne qui me donne de ses nouvelles, un mail détaillé et intéressant, un mail qui me fait chaud au cœur...
Puis la signature.
Puis ...comme perdu là tout en bas...un PS: ah ! au fait...et là l'information donnée comme en catimini qui pour moi est la plus importante du mail...

Je donne toujours une attention particulière aux PS des messages que je reçois...toujours...

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Commentaires
C
D...<br /> tu es adorable<br /> je te permets d'être infidèle<br /> Je ferai même pas de crise de jalousie...(hum hum)<br /> Je t'embrasse
D
Ah si, c'est beau ;-)<br /> Et... d'accord !<br /> Mais... je compte sur ta mansuétude car mon écriture, sur le papier, m'a toujours semblé un peu indigne d'autrui, et ça n'a pas dû s'arranger depuis dix ans : je n'écris presque que plus que sur ordinateur...<br /> Ou alors, j'ai dû me rêver espion, n'arrivant pas toujours moi-même à briser le code qui permettrait que je me relise...<br /> Bref, je bavarde, je bavarde, je plaisante un peu (tu viens de me rappeler un texte plus haut, aussi, qu'il est bon de rire), mais là, je ne peux vraiment pas rester plus longtemps : j'ai une lecture de la plus haute importance en cours !<br /> ...<br /> Euh...<br /> Voilà que tu me mets dans la position de t'être un peu infidèle, mais ce : avec toi !<br /> "C'est pas beau, ça ?" <br /> Si, c'est délicieux. <br /> Bon vendredi, ma Reine :-)
C
D...quand je viendrai à lyon? paris? je te ferai une dédicace...yeps!<br /> C'est pas beau ça?<br /> mais toi aussi alors hein?
D
Bonsoir ma Reine,<br /> Que tes billets soient bons et beaux, ma foi, sans l'ombre d'une lassitude, je peux dire que j'y ai trouvé une heureuse habitude...<br /> Et là, comme un luxe, une de tes plus belles photos...<br /> Et cette belle écriture ainsi aperçue : je trouve aussi... <br /> Bref : que des cadeaux !<br /> Alors, décidément, merci.<br /> Je t'embrasse
V
Oh, comme tu as raison.<br /> Un jour, il y a déjà plusieurs années, alors que j'etais dans le cabinet de mon medecin, rhabillée et prete à partir, je lui ai lâché un petit "Ah, au fait, je voulais aussi vosu dire que...".<br /> Il m'a demandé de renlever mon manteau et de m'asseoir, et la consultation a repris depuis le début.<br /> <br /> Il avait appris que les patients faisaient ça. Ils viennent le voir avec un alibi, mais la vraie raison de leur consultation se trouve dans le "au fait...".
Coumarine, Petites paroles inutiles
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