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Coumarine, Petites paroles inutiles
1 mai 2008

Ne pas oublier de s'envoler...

La plainte se resserre dans des aigus trop stridents
puis elle s'assagit, se tempère, s'aligne sur la gravité.

La porte de la cage s'est largement ouverte...

Les notes frissonnent, s'ébrouent,
poursuivent la danse disloquée
de tous ces gens hagards
qui se hâtent vers leur âme.

Plus vite. Plus vite...

On risque d'étouffer à s'attarder ainsi
dans les coins désertés de ce lieu menaçant
On risque de mourir à piétiner ainsi
l'ombre de son espérance égarée on ne sait où.

Ne pas oublier de s'envoler, le marquer en grand dans son agenda

Les notes se trompent de symphonie,
elles s'égarent dans les trous sans fond,
là où des araignées féroces déchirent
le ventre des femmes espérantes
d'un nouvel enfant à naître

T'ai-je dit que je t'aimais?

Les doigts s'obstinent à tricoter consciencieusement
un ouvrage symphonique de la première importance.
Et la patience s'est assise au premier rang
pour surveiller les travaux de fondation.
pour surveiller la naissance de l'âme...

J'ai caracolé ce soir au gré d'un clavecin, d'une flûte et d'un violoncelle...
Et ces quelques mots, je les ai notés fébrilement au fil de la musique
Je me suis laissée posséder par elle...
C'est tout...
.

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Commentaires
C
Quand quelqu'un est possédé par la musique, la consigne est :Silence,surtout ne pas déranger, ici on écoute!<br /> Donc je m'en vais sur la pointe des pieds pour aller tuer tous les exorcistes!
C
ben oui...je l'aurais deviné tiens...<br /> ta sensibilité rejoint la mienne si souvent...
C
Merci Jean...<br /> merci beaucoup<br /> Le violoncelle est avec le piano l'instrument que je préfère...
J
Anesthésie<br /> de la musique<br /> du violoncelle<br /> où<br /> ton coeur<br /> s'exfolie<br /> comme une fleur<br /> <br /> ...<br /> <br /> Les échos du soir s'éteignent<br /> le vent se meurt<br /> <br /> Anesthésie<br /> où donc est ce coeur<br /> dont on m'avait tant<br /> parlé<br /> <br /> Au milieu de la musique<br /> ovale <br /> du violoncelle<br /> dans lequel j'étais entré<br /> et me suis enfermé<br /> Ô Sarcophage<br /> d'un royaume trop grand
T
Il ne se passe pas une journée sans que quelques notes de musque n'envahissent l'espace délimité par mes murs. Le chant du violoncelle me fait vibrer très profondément mais tel est le cas également d'un chant d'oiseau après une pluie matinale ou un rêve éveillé.
Coumarine, Petites paroles inutiles
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