Une histoire de ciel qui se noie, le pauvre ;-)
Pas le temps d'écrire ici un petit truc intéressant. Je suis sur le point de passer tout un WE en animation que je suis cette fois (du verbe suivre), une sorte de recyclage. J'aime ça de temps en temps, être une participante, écouter, écrire (ou ne pas écrire) simplement pour mon plaisir. Je vous en raconterai sans doute quelque chose lundi, car ce genre de WE est toujours intense. Je m'en réjouis.
Alors,j'ai ressorti comme ça un p'tit poème écrit il y a déjà trois ou quatre ans... Le voilà!
Moi, mon ciel s'est noyé un soir d'été
alors que tu partais dans le vent
sans un mot, sans un mot.
Moi, mon ciel s'est trompé d'avenir
quand il me dessinait
la tendresse, la tendresse.
Moi, mon ciel a fermé ses volets
il m'a ligoté dans le doute
à jamais, à jamais.
Moi, mon ciel est tombé inanimé
au détour d'un chemin
et je l'ai ramassé, ramassé.
Il serait bien mort de chagrin, mon ciel
mais je l'ai pris contre moi
et je l'ai réchauffé, réchauffé.
J'ai tapoté son visage gris
doucement, doucement
et la couleur lentement l'a ranimé.
Moi, mon ciel est devenu de feu
Qui allume dans mes yeux
mille soleils, mille bonheurs
N.V.