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Coumarine, Petites paroles inutiles
11 mars 2008

Il parlait d'un chemin...

Vous savez combien j'aime les arbres, combien ils me ressourcent
Quelques mots me sont venus en regardant cette photo magnifique

 

Il parlait d'un chemin,
empierré de solitude
et caillouté d’infini.
L’eau inonde le front
mais elle est sèche
partout ailleurs, défaillante.

Il parlait d’un chemin
pour aller jusqu’au cœur
du cœur de soi,
d’un chemin où l’on bute,
quand, la tête entêtée à fixer les cailloux
on écorche son âme, là
sur le côté de l’histoire insignifiante
de sa vie, ou plutôt de sa mort.

Car au bout, rien… sinon un fil qui s'étire
et au bout de ce rien, le moins que rien
et la marche somnambule
et l’abandon vaincu et dérisoire...

Je ne comprenais pas pourquoi
sans cesse il me parlait de ce chemin

Quand soudain, je l’ai vu, là,
grandiose, étonnament présent

J’ai vu l’arbre rude et dépouillé
l'arbre offert dans son ample respiration,
l’arbre qui se laisse lentement enlacer
par tant de bras avides de tendresse
et tant de doigts passionnés de notes

de silence et d'éternité

Coumarine


arbre_solitaire

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Commentaires
C
Ben voilà...Pivoine et Alain...heureuse de cet échange, ce partage...<br /> Et merci!
A
Pivoine : j'aime beaucoup ton premier paragraphe... En particulier cet intemporel que chacun possède...<br /> Je réalise que c'est cela que j'ai représenté, sans véritablement me le formuler clairement...<br /> Merci donc pour cette remarque...
P
Cela me fait un effet très curieux, le choix de cet arbre et le poème qui va "avec". C'est un paysage intemporel, de partout et de nulle part à la fois. Qu'on possède en chacun de nous. <br /> <br /> Quelqu'un que j'ai aimé a gravé le même paysage, à peu de chose près, après un terrible accident de la route. Il y avait aussi l'arbre à gauche, la route qui monte, -et un champ à droite, peut-être un champ de blé, puisque le paysage avait été "photographié" au début du mois de juillet.<br /> <br /> Cette anecdote renforce encore la portée de la citation que fait Alain de Vuillemin.
P
Cela me fait un effet très curieux, le choix de cet arbre et le poème qui va "avec". C'est un paysage intemporel, de partout et de nulle part à la fois. Qu'on possède en chacun de nous. <br /> <br /> Quelqu'un que j'ai aimé a gravé le même paysage, à peu de chose près, après un terrible accident de la route. Il y avait aussi l'arbre à gauche, la route qui monte, -et un champ à droite, peut-être un champ de blé, puisque le paysage avait été "photographié" au début du mois de juillet.<br /> <br /> Cette anecdote renforce encore la portée de la citation que fait Alain de Vuillemin.
C
Rebert...je me souviens de zacki, je l'aimaiset il me manque...comme il manque à bien d'autres je crois<br /> Contente que tu viennes me faire un coucou<br /> Et je sais si bien combien tu aimes les arbres et combien tu les photographies bien...<br /> (j'ai perdu ton adresse de photos...)<br /> <br /> Maky...j'aime, oui j'aime l'image du Don Quichotte...parce que c'est ça aussi...l'arbre cible ...(il me semble que tu es un vrai poète, toi! ça va les dents???? ;-))
Coumarine, Petites paroles inutiles
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