Ecrire de la poésie...
Au fond il y a quelque chose dont je n'ai jamais parlé ici
C'est que j'aime (de temps en temps) écrire de la poésie
Pas de la poésie classique, avec des rimes et le comptage des pieds et tout et tout
Je n'aime pas le carcan de cette poésie là
Non!
J'aime écrire (de temps en temps) de la poésie libre
(Figurez vous que j'ai gagné des prix de poésie libre... ben oui! Ça m'a donné l'occasion de me rendre en France juste pour chercher ces prix ...à Brest, à Metz, à Nancy...
Il fut un temps où je publiais pas mal dans des revues de poésie, belges et françaises, alimentées par des auteurs comme moi (des quidam) qui s'imaginaient que, parce que le directeur de la revue avait retenu leurs si beaux poèmes, allaient être lus par le monde entier.
Il y avait juste les autres auteurs publiés qui achetaient ce genre de revue... et de toutes façons chacun le plus souvent n'allait lire que son poème. Tandis que le petit ego faisait tam tam dans le petit coeur...
C'est en me souvenant de ces désirs un peu enfantins (TRES enfantins) de reconnaissance que je n'ai que rarement mis sur mon blog des petits textes poétiques, comme celui de hier
D'abord et avant tout pour ne pas me prendre au sérieux.
Mais il y a une autre raison en fait:
C'est comme si j'étais convaincue que la poésie aujourd'hui cela ne se lit plus guère, cela s'achète encore moins... cela ennuie même
Et peut-être que là, j'ai tort...enfin je crois
Je vous mets un court poème d'un grand poète: Guillevic
Je suis comme le lierre
J'aime grimper.
Mais je n'ai pas
De tronc, de mur où me coller.
Pourtant il me faut grimper.
Alors, que faire?
Je grimpe,
Même si ce n'est qu'en moi.