La Revue Je ...numéro 3
Une vie compressée au maximum ces derniers jours...
Ca tire, ça souffle, ça halète, ça tempète parfois de tous côtés...
Cool, faut respirer, te décontracter...puis te remettre à l'ouvrage...
Je corrige les épreuves du numéro 3 de la Revue Je, consacrée au thème du deuil...
Bien sûr il m'est demandé de relire tout consciencieusement pour qu'aucune faute ne passe entre les filets de mon regard sévère (oups!)
Mais surtout, surtout...je dévore au fur et à mesure les textes qui font partie de la Revue, qui tous me touchent et certains ...jusqu'aux larmes. Gorge serrée.
Non, parler de soi dans les thèmes graves, ce n'est pas du nombrilisme, de l'exhibitionnisme, de la littérature de seconde zone
J'en ai une fois de plus la preuve éloquente
Quand on parle de soi, de ce qu'on a vécu, de ce qu'on a ressenti dans les épreuves de la vie, on touche à l'universel
Par quel étrange synergie, ce qui est décrit là, dans des mots si différents selon les auteurs, selon les expériences de vie, me rejoint-il moi qui suis autre, dans mes expériences à moi, mes bonheurs et mes tristesses?
Comme si quand on parle en vérité de soi, dans l'authenticité, en se rendant vulnérables, on parle un langage soudain accessible à tous? Du moins à tous ceux qui refusent de se blinder, de se barder de défenses pour ne pas se laisser toucher?
La Revue Je est belge...paraîtra dans un petit mois...
Je vous la recommande, elle est extraordinairement dense, intéressante, elle nous touche dans toutes nos fibres
Je vous en parle avec beaucoup d'enthousiasme, moi qui la découvre (sauf les articles que je connaissais) avec un immense respect pour toutes ces tranches de vie...