Atomium...grandeur et frémissements
Doucement je m'approche, un peu subjuguée par la hauteur, le volume, les étincelles de lumière sur les énormes boules. C'est un jour de soleil, alors elles font les belles, se sont parées de lumière, et m'appellent du haut de leur brillante stature...elles ont vu les coquines que la Bruxelloise que je suis, égarée par hasard dans un coin que je ne fréquente guère, surtout en été car je le laisse aux touristes, elles m'ont vue l'appareil à la main, ont pressenti que je ne résisterais pas à leurs sourires de métal blanc.
Et en effet, je n'ai pas résisté...
Les sphères brillantes sont comme un miroir immense, elle emmagasinent en silence tout ce qui se trame à leur pied...Si vous regardez bien, vous y verrez Coumarine toute petite, un peu floue, perdue dans le vert des pelouses qui s'étirent tout autour...les yeux fixés vers le haut, à guetter les miroitements, les éclatements de lumière....
Et puis, mon attention soudain a dérivé de l'infiniment grand pour me fixer sur cet infini petit: une fleur de buddleia et son papillon, qui tranquille, se reposait de ses pérégrinations de papillon vagabond
Quand l'infiniment grand et l'infiniment petit se côtoient de cette façon, ça me donne comme des frémissements d'espoir, envers et contre tout...
Et si vous me parlez de naïveté, je le sais, je l'assume
Photos de Coumarine