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Coumarine, Petites paroles inutiles
22 juillet 2007

Sur un chemin montant, sablonneux, malaisé...

gentille_fourmiUne gentille petite fourmi va son chemin tranquillement, sur un chemin montant, sablonneux, malaisé... Elle avance vaillamment, le sommet approche, encore un peu de courage ma vieille...heureusement pas de mouche du coche. Mais des doutes à chaque coin de page...

 

C'est un chemin passionnant mais difficile, alors entre deux respirations, elle dépose son fardeau, respire et parle de ce qui la préoccupe.

 

Ça fait vachement du bien de parler, ça évacue le trop plein de doutes et le tranchant des cailloux qui pèsent dans son petit sac à dos de fourmi laborieuse ...d'ailleurs ce n'est que juste après tout, elle a écouté tous les problèmes du monde pendant des siècles et des siècles...et encore maintenant...beaucoup écouté, beaucoup  pris sur ses épaules de petite fourmi. Ce n'est que juste hein que la petite fourmi parle pendant deux trois minutes (allez...dix minutes) de son chemin montant, sablonneux, malaisé... mais qui la passionne...

 

souliers1Soudain schlac et reschlac!
Et que je t'écrase, et que j'insiste...vous savez quand le soulier s'acharne avec une semelle excédée...

 

"Arrête avec tes trucs, on n'entend plus que ça...ça devient ch...à la fin!

 

 

Plus de gentille petite fourmi...oui le minuscule millimètre noir qui reste de son corps, colle au soulier, il y a juste une toute petite bavure là sur le sol, mais ce n'est pas la peine d'en parler...

 

D'ailleurs c'est simple, on n'en parlera plus.
...

 

Plus jamais

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Commentaires
A
Ah je la connais bien cette petite fourmi. Je l'ai déjà rencontré dans ma tête.
A
Juste pour dire que l'image ressemble a la pochete d'un album de Mes souliers sont rouges... Et comme c'est une groupe que j'adore, je précise...
O
Moi, je pense à ses parents qui l'attendaient...
T
Les mots ne me viennent pas pour exprimer ce que j'ai ressenti à la lecture de ce billet lorsque tu l'as publié mais j'y ai beaucoup pensé depuis. Merci de ton commentaire chez moi.
J
Oui, et merci Pati, car Marguerite Duras raconte le drame interminable de la naturelle mort d'une mouche ordinaire; et Coumarine nous conte le drame de la condamnation mortelle d'une fourmi extraordinaire.
Coumarine, Petites paroles inutiles
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