Il n'aime pas les médias...
Je sais je vais me mêler de ce qui ne me regarde pas...
Mais figurez-vous que ce qui se passe en France pour le moment m'intéresse, amis français et que certaines lectures me serrent le coeur...
Celle ci par exemple sur le blog des correspondants à Paris de la Libre Belgique, quotidien réputé de "droite", contrairement au Soir, qui est de "gauche"
La photo de Sarko fait peur, comme sur la plupart des vidéos que j'ai pu visionner: ce n'est pas de la détermination qui le fait agir, c'est quelque chose qui ressemble à de la haine...
Le contenu de l'article me fout les boules, et bien plus que ça....
C'est ici que cela se lit: http://parislibre.lalibreblogs.be/
Je ne sais pas si les médias français ont parlé de cela...
Et même si je me mêle de ce qui ne ma regarde pas...je prends le risque, il me semble que je DOIS le faire
On a couvert tant de meetings de tant de candidats ce dernier mois qu’on peut en juger en connaissance de cause: ceux de Nicolas Sarkozy sont de loin les plus «fliqués». Tous les trois mètres ou presque, alors qu’ils ont été dûment badgés, les journalistes doivent montrer patte blanche. Où qu’ils veuillent se rendre dans les salles de meetings pour faire leur travail, ils se heurtent à des barrages de barrières Nadar et à des cerbères, vigiles et autres gros bras à deux neurones qui, le plus souvent, les remballent sans ménagement.
Hier à Bercy, ce délire sécuritaire a pris d'hallucinantes proportions. Ainsi, à la fin de la réunion, lorsque les journalistes ont voulu se précipiter dans la salle de presse pour travailler. Pour d’obscures raisons, la porte donnant accès à cette salle avait été condamnée. Plusieurs centaines de confrères se sont donc longuement retrouvés coincés dans un étroit couloir, compressés derrière eux par des milliers de gens voulant quitter la salle.
Le ton est vite monté: en fin de meeting, les journalistes sont mis sous forte pression par leurs rédactions pour envoyer au plus vite textes, photos, sons ou images de la réunion.
Exaspérés, voire pour certains apeurés par la pression de la foule dans un espace aussi confiné, les journalistes ont commencé à tambouriner contre la porte, à hurler, à pester contre la désorganisation ambiante, à accabler ce candidat qui – il l’a encore répété dimanche – ne les aime pas.Certains, en retour, se sont fait copieusement insultés par des vigiles. Tout ce chahut étant évidemment filmé par des caméras de télé du monde entier.
Il a fallu attendre de longues minutes avant que les organisateurs daignent permettre aux journalistes de faire leur travail. Dans les coulisses, Frank Louvrier, l’omnipotent Monsieur Com’ du candidat de l’UMP, affichait sa tête des mauvais jours, conscient sans doute de l’impact médiatique désastreux de ce genre d’incident.
B.DL.