Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Coumarine, Petites paroles inutiles
17 avril 2007

La langue du coeur

Ho avuto voglia scrivere qualcosa in Italiano

L'occasione di spiegare come si fa che cognosco un po' questa lingua.

Ho lavorato in una casa d'accolienza delle personne straniere vicino a l'ospedale San Lucca (Bruxelles)

Queste personne venivano da lontano per farsi curare in  San Lucca...tra loro c'erano molti Italiani (sopratutto bambini).

Ho voluto imparare la loro lingua per essere piu prossima delle personne: essere capace di comprendere cosa dicevano, la loro sofferenza, le loro paure...

Da qualche anni non ho piu l'occasione di parlare, neanche di leggere in Italiano...Mariangela scrivendo qui, mi ha dato la nostalgia del passato

Mariangela m'a mis en comm quelques mots en Italien (à la note précédente...)

J'aime cette langue, il y a aussi des Italiens que j'ai aimés: ceux que j'ai rencontrés pendant dix ans quand je faisais un travail de bénévole aux Cliniques Universitaires Saint Luc à Bruxelles

Ce n'était pas un travail facile, je côtoyais la souffrance, parfois le désespoir, mais souvent aussi l'espoir le plus fou, et beaucoup d'amour.

J'accueillais les familles des patients étrangers, hospitalisés pour des thérapies lourdes: c'est sûr qu'on ne vient pas de loin aux cliniques universitaires pour une simple rage de dentswildrain

Les gens venaient (et viennent encore) de partout, de loin, parfois de très loin. Il venaient à Saint Luc pour se faire opérer ou soigner par LE professeur en qui ils mettaient leurs derniers espoirs

Moi je recevais les familles, le père, la mère, le conjoint, la fille, le fils...venus accompagner le malade

A la clinique ils restaient "forts"..dans la maison d'accueil, il n'était pas rare qu'ils craquent

Tous avaient besoin de parler: j'ai appris là à écouter, sans rien dire...on ne console pas des drames humains, on écoute, on prend la main, on est là, c'est tout, on regarde la photo qu'on nous tend et qui montre un enfant gris et mourant, un homme, une femme diminués mais que l'on aime

J'ai vécu là de très belles choses, des choses fortes, j'ai beaucoup écrit sur cela...

J'ai voulu faire l'effort d'apprendre l'italien pour être plus "écoute" des Italiens qui venaient nombreux chez nous

Quand le soir je rentrais chez moi, je minimisais mes petits soucis, mes petits problèmes

J'ai sans doute donné beaucoup, mais j'ai surtout beaucoup reçu

Publicité
Commentaires
E
Coumarine tu sais que si tu veux nous pouvons parler en italien par mail, ne serait ce que pour te faire "pratiquer" plus, merci pour ce billet plein d'amour et de don de soi, c'est un plaisir de te lire et je ne suis pas d'accord avec toi, tes paroles ne sont pas inutiles, en tous les cas, pas pour tes lecteurs.<br /> Bonne fin de week end<br /> Un bacione per te
C
Farfalino...le russe me semble une langue tellement difficile que je ne sais pas si j'aurais fait l'effort de l'apprendre<br /> Je me serais contentée de connaître quelques phrases de dépannage..<br /> Mais c'est sûr que je n'aurais pas compris les gens s'ils avaient voulu me parler...<br /> Merci de tes mots
F
Mi ha molto piaciuto di leggere questo testo in italiano, la lingua di miei nonni, che ho imparato al liceo. Non ho l'abitudine di parlare italiano ne anche di scriverlo.<br /> <br /> Une question bizarre : si c'était des russes aurais-tu appris cette langue ?<br /> <br /> j'aime beaucoup ta phrase pétri d'humanité "on ne console pas des drames humains, on écoute, on prend la main, on est là"
R
Juste un p'tit coucou en passant en ce jeudi.<br /> <br /> Passe une belle journée et bisous d'une p'tite cousine du Québec.
L
des "bacio" (merci mohamed) à toi aussi Coum !!!<br /> à + de te lire <br /> <br /> bisous<br /> <br /> L_isa
Coumarine, Petites paroles inutiles
Publicité
Archives
Publicité