J'ai très peur du vent
Cinq choses de moi que je n'ai pas dites, que vous ne savez pas encore. Pivoine m'a demandé de me prêter à ce petit jeu....en présupposant que je ne le ferais pas...Elle a raison... j'ai pas mal hésité...
De deux choses l'une:
Ou je vous fais des révélations incroyables, inouïes, de celles qui font partie de mon jardin ultra secret (héhé, vous aimeriez bien savoir hein!)
Ou je vous dis des p'tites choses sans importance, enfin ...qui me révèlent, mais juste ce qu'il faut...
Voyons voir...
1. Depuis les grosses tempêtes de ces dernières années, j'ai très peur du vent. Lors de la violente tempête de la semaine dernière, je me trouvais derrière le PC, et je regardais le vent rager, secouer et s'acharner dangereusement sur les arbres alentour. Des objets volaient. Des gens s'envolaient (c'est comme je vous le dis!) De petites branches ne cessaient de tomber sur le velux au dessus de moi, me faisant à chaque fois sursauter. J'ai eu très peur qu'une grosse branche à nouveau ne casse et tombe sur la maison, comme c'est arrivé il y a trois mois. Entendre le vent qui souffle, voir cette furie qui se déchaîne et qu'on ne peut maîtriser, m'angoisse très fort...
2. Quand je suis allée au Bénin il y a quelques années, lors d'un voyage non touristique, dans des conditions passablement "primaires", j'ai très mal supporté ce voyage. Au plan physique, au plan émotionnel. La chaleur était moite et lourde, même le soir, l'air dans la capitale était irrespirable, because la pollution due aux petits vélomoteurs et aux vieilles voitures. Odeurs de gasoil, bruit infernal de la circulation, les pluies qui avaient rendu impraticables la plupart des voies en terre battues, la misère étalée partout... Je crois avoir eu un véritable choc culturel. De plus le Lariam (contre la malaria) que je prenais m'a joué de vilains tours. J'ai commencé à faire des petites crises d'angoisse, je pleurais en voyant la misère, la pollution. Au bout de huit jours, je n'ai plus été capable de sortir, je suis restée planquée à l'intérieur. Minute après minute, j'ai décompté les jours qui me séparaient du retour. J'ai même essayé de l'anticiper, hélas en vain.
Je garde de cette aventure un souvenir effaré. En me sentant coupable de n'avoir pas pu supporter le choc culturel. Je me suis jugée petite bourgeoise, incapable de faire face...
3. J'adore danser, m'éclater sur des rythmes cadencés, j'adore cette manière de lâcher prise...j'aime passer de mon mental si souvent sollicité dans mes occupations (ateliers d'écriture, écriture personnelle) à une activité purement physique, où seul le corps parle, où il peut s'exprimer sans crainte du regard des autres. Je viens de m'inscrire à des cours de danse des cinq rythmes. Hier soir, première séance: deux heures et demie de danse sur des musiques tout à tour prenantes et très rythmées. Je suis rentrée de là, régénérée, comme lavée...
4 et 5. Je vous dirai demain...Faut que j'y aille...