Les frissons d'une clé
Juste quelques mots comme ça, sortis très vite, publiés sans relecture (héhé, clin d'oeil à qui se reconnaîtra...)
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La porte se cache bleue à l’abri du soleil.
Bleu nuit, opaque orage, sombres pénombres.
Mort ou néant peut-être. Le silence du Rien.
La porte colmate et calfeutre ses chagrins singuliers.
L'ouvrir ou la garder fermée ? Dilemme insupportable
Secret inviolé, inviolable et pourtant si blessé.
La porte désire le soleil, se tend tremblante vers lui
Amante en quête de pénétration bienfaisante.
La clé frissonne et s’essaie à se faire la belle.
Mais le soleil est avare et mesure ses caresses
Mais le soleil en guerrier impassible confisque
Jusqu’aux plus petits de ses tressaillements de joie.
Les papiers jaunissent. Les photos s’estompent.
Les souvenirs se dérobent au vent de la mémoire
La porte rêve encore de s’ouvrir au grand jour...
Coumarine
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Petite Note Utile:Je signale aux lecteurs intéressés, que mon fils Fred, absent au moment de ma note qui le mettait en cause (Une mère pas convenable, du 27 décembre) m'a écrit une longue et gentille lettre, que j'ai mise en commentaire sur la note concernée...