Deux ans déjà!

Aujourd’hui, il y a exactement deux ans que j’ai commencé cette aventure des Petites paroles inutiles (pas si inutiles m’a-t-on écrit bien souvent)
Écriture très régulière qui s’apparentait au début au vrai journal intime, devenu depuis, au fil du temps, davantage "chroniques" diverses et variées, utiles ou inutiles qui peut savoir ?…
Pour moi  l’astreinte à cette écriture régulière me garde en prise directe sur "ÉCRIRE".
Comment en effet accompagner des personnes sur le chemin de leur propre écriture si moi-même je ne suis pas dans ce processus de création, même si certains jours faire bouger mes doigts sur le clavier me demande un effort, parce qu’il est tard par exemple ?

Je me suis vue au fil du temps de plus en plus "fréquentée", de plus en plus commentée. Bien sûr, pour moi qui aime écrire, en ai fait ma passion et mon job, être lue a toujours été mon rêve, je ne le cache pas…Et si je ne suis pas sur les rayons à succès des librairies, rayons qui très vite deviennent  rayons poussiéreux, si je ne suis pas une auteure à succès, j’ai mieux au fond, il y a ici une fréquence de passage qui n’a cessé de monter. Aujourd’hui, il y a en moyenne 270 personnes par jour qui me font l’honneur de venir lire mes petites paroles inutiles…(avec des pointes de 400 parfois)
Et cela, malgré la présence des agrégateurs qui j’en suis sûre, s’ils font gagner du temps aux bloggueurs, (et c’est précieux bien sûr) encouragent une sorte de papillonnage : on se contente de survoler rapidement les blogs favoris, sans y entrer, sans y laisser de commentaire, sans  lire les autres commentaires.

En écrivant cette note, je pense ce soir aux gens rencontrés au coin de ce blog, avec qui j'ai passé virtuellement de bons moments de  lecture de nos blogs respectifs, avec lesquels j'ai échangé des mails graves ou futiles, des confidences sérieuses ou légères.. des gens qui, au fil du temps sont devenus importants pour moi, avec qui je partage bien des choses, qui m’aiment et que j’aime, des gens qui ont résisté courageusement à l’usure du temps, et se sont installés dans la fidélité à me lire. Et réciproquement. Je leur dois beaucoup, je leur dis MERCI.
Mais je pense aussi à des noms disparus, qui ont arrêté leurs bloguineries quotidiennes ou hebdomadaires...que sont-ils devenus? Sans blog, le contact s'essouffle et peine, un fossé se creuse insensiblement, les personnes s'estompent dans le brouillard. C'est comme une page de livre qui se ferme...
Et même virtuellement, c’est dur de se quitter

Ben moi, je suis encore là , à vous de me supporter!

NB: demain la consigne 31 sur Paroles Plurielles (là aussi, quelle aventure pour moi, ce blog d'atelier en ligne que j'ai ouvert il y a presque un an, a suscité 41 textes pour le consigne 30...environ 170 personnes en moyenne viennent tous les jours visiter PP...avec des pics incroyables les prmiers jours qui suivent la mise en ligne de la nouvelle consigne

NB2: Kaila est la face littéraire et lunaire de Coumarine, rendue publique depuis peu...J'aime beaucoup écrire là, sous une forme volontairement mystérieuse...

Voilà, c'est tout, je crois avoir fait le tour (pour le moment...j'aurai des surprises à annoncer bientôt, héhé)

Comments

[mercidemavoirrem]

je blogue depuis 28 heures seulement, c'est à dire que j'ai d'un même battement de coeur commencé à lire des blogs et à écrire des petits riens qui font tout dans mon blog qui vient de passer l'acte difficile de la naissance (je sors, je sors pas???, allez je sors, on verra ce qu'il y a dehors, ou plutot dedans...). et je suis entrée dans ce blog, vraiment entrée puisque me voici au beau milieu de l'aventure, enfin milieu je ne sais pas, mais en tout cas ni au début ni à la fin. oh que non elles ne sont pas inutiles, ces paroles, oh combien elles réchauffent le coeur qui a froid même quand il fait chaud dehors

[Coumarine]

Non Caro, je n'ote aucun de mes commentaires...ce n'est pas à moi qu'ils font du tort...
Je t'embrasse

[caroline]

Tu devrais nettoyer tes comms, coum'.

[Baïlili]

Merci d'être encore là ! Je vais très bien te supporter encore longtemps...

[SanAntonio]

quitte a passer pour un flan, le n'ai pas trouvé le salon des invités....