14 août 2006
Le temps fusille le simple bonheur
Champs des lointaines années frôlées par la mémoire... au bras de la Beauté tournent les désirs, parade dérisoire...
Et les désirs font le bruit d'un diamant qui cogne sur une vitre de glace sévère et les bulles d'ennui crèvent partout au hasard de nuages obstinément chagrins
L'été est en train de mourir dans ses pluies si tourmentées, le soleil sur les pointes de son ciel danse un pas de tango de velours noir
A l'évidence, le soir travesti attend au pied de l'arbre sa vieille connaissance, tente de lacérer les canopées de trous de lumière
Le temps a fusillé le simple bonheur, je laisse à la ville les cris des enseignes fluo
photo perso 5 août 2006
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