B comme ..ben vous verrez...
J'avais pensé parler de Bigoudi... J'ai changé d'avis, cela fait trop mémère
J'avais pensé parler de Bonsaï (encore? faut changer le disque mémère...) J'ai changé d'avis, j'ai d'ailleurs assassiné tous les bonsaïs du quartier, et si on retrouve la coupable (moi!) je risque de devoir écrire un article sur les vertus thérapeutiques des bonsaïs régulièrement et obligatoirement cisaillés. Non merci!
J'avais pensé parler de Bordel, de Bander, de Branlette, mais je suis Fille de Marie (et du Saint-Spripri), alors vous comprenez mon horreur (et le mot est bien dessous de la ceinture réalité) pour ces mots poisseux du Bas-ventre et autres lieux visibles uniquement à la lueur des Bougies de la déBauche.
J'avais pensé parler de Bravo (bravo Coumarine pour ce que tu es devenue, pour ce que tu as réalisé malgré les Bobos de toutes sortes ). Avouez que c'était nettement mieux puisqu'on était remonté du bas-ventre jusqu'au nomBril, lieu très intéressant du moi, du sous-moi, du sur-moi, de l'à côté du moi...mais Bon, ce mot (Bravo) je le dis pour moi, rien que pour moi...dans le secret de ma chambre, NA!
Alors soudain j'ai trouvé le mot dont j'allais parler ici: BOUCHE!
Non pas le bouche à oreilles qui fait des dégats semble-t-il dans la blogosphère, selon des communiqués de fesses frelatées...non pas le bouche d'égoût qui adore les pipis et les cacas (yèèè, je me sens comme une gamine qui s'en donne à coeur joie de prononcer les mots qui horrifient papa-maman...tiens j'en rajoute une couche: caca Boudin, prout (Google va m'amener des visiteurs je le crains)...non pas Bouche trou (lequel??? rhoooooooo je me reconnais pas là...) non pas Bouches-du Rhone (oui bon un peu de géographie pourtant, ça fait pas de mal...)
Mais...BOUCHE A BOUCHE
Alors, voilà...savourez:
Les visages, à pas de loups, à pas de prudence
glissent doucement l'un vers l'autre
les bouches en viennent à s'effleurer
frissons...en spirales de feu jusque dans le ventre
Les lèvres s'apprivoisent, peau contre peau
les yeux se ferment pour mieux sombrer dans l'ivresse
Les lèvres mues par l'impatience, s'ouvrent
s'écartent, puis font semblant de se fuir
Les lèvres s'étreignent pour ne plus se perdre
et commence la danse des langues amoureuses
Intrusions consentantes, elles se happent
et sucent et respirent et savourent l'extase
Jets de feu jusque tout au bas du ventre