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Coumarine, Petites paroles inutiles
26 novembre 2005

Un bon lit chaud

Je suis  dans la voiture ...retour sur une route plus ou moins dégagée pour moitié de la neige, il fait froid, ça pleut des gouttelettes de neige fondue partout, je me dis que bientôt je suis au chaud à la maison.

C'est alors que j'entends les nouvelles à la radio:

Cette nuit un SDF est mort de froid sur les marches d'une Église du centre de Bruxelles. Il n'avait pas trouvé de place dans les centres d'hébergement qui pourtant se sont pourvus de nouveaux lits...les SDF augmentent...le gouvernement tient conseil pour lutter contre la pauvreté galopante

(Tiens donc, la pauvreté galope...à se demander pourquoi. Mais là n'est pas mon propos)

J'entends l'histoire du SDF mort de froid, dehors, abrité piteusement sur les marches de cette belle église classée, qui attire les touristes en nombre...

Lui , 42 ans est mort de froid, pas de place, trop de SDF, les lits ne suivent pas

Mince, et dire que j'ai des lits VIDES dans ma maison, au chaud...

Voilà ce que j'ai pensé... donc ce soir , je vais aller à la cueillette des SDF sans lits de secours, et je vais les inviter chez moi, ils auront un repas chaud, une douche et un lit douillet

Ben, non, je crois pas que je ferai cela...je ne suis pas assez....généreuse? Sans doute...

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Commentaires
A
Je ne pense pas que celà soit un pb de générosité Coumarine... <br /> C'est plustôt un pb de peur.. peur que cette personne que l'on va accueillir abuse de notre gentillesse, détruise (physiquement ou psychologiquement) l'univers que l'on a mis tant de temps à construire.<br /> Enfin en tout cas c'est ce que moi je ressens.<br /> Car c'est aussi une réflexion que je me suis faite : moi qui ai de la place pourquoi ne pas accueillir une personne qui est dans la rue.<br /> <br /> Il y a un beau roman sur ce sujet qui s'appelle "No et moi" de Delphine de Vigean que j'ai lu il y a une quinzaine de jours.
C
ah! bon!<br /> Je t'accueille...mais je me méfie de toi, car on sait bien que tu es un salaud...<br /> <br /> Le type dont je parle est un pr^tre de Don Bosco habitué aux jeunes délinquants (pas d'angélisme donc), mais qui s'est fait lâchement assassiner par celui qu'il hébergait depuis tout un temps<br /> <br /> On peut dire ça comme ça: il ne prenait pas de précautions, il avait parié sur la confiance...
A
"Je connais qqun comme ça qui accueillait les miséreux et autres sans logis<br /> Qqqun qui voulait faire sa part pour que le monde soit un (tout petit) peu meilleur<br /> Il a été assassiné par l'un d'eux..."<br /> <br /> Manque de précaution sans doute...<br /> Où angélisme du "bon clochard malheureux"...<br /> Où "paternalisme" faisant naitre de la haine chez l'autre...<br /> Enfin on ne s'improvise pas non plus "bienfaiteur"...<br /> <br /> Dans nos règles il était hors de question de rester seul en présence d'une personne accueillie. <br /> Trop de risques en effet.
C
Quant à fêter Noël...avec des cadeaux utiles ou non...j'en ferai sûrement une note dans pas longtemps<br /> Comme beaucoup de diaristes sans doute...
C
Je connais qqun comme ça qui accueillait les miséreux et autres sans logis<br /> Qqqun qui voulait faire sa part pour que le monde soit un (tout petit) peu meilleur<br /> Il a été assassiné par l'un d'eux...
Coumarine, Petites paroles inutiles
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