On verra...
WE difficile
D'abord parce que je partais le coeur un peu lourd de toutes ces incompréhensions qui c'est évident, sont exacerbées par le virtuel: dans le réel, on peut sourire, toucher la main, regarder quelqu'un dans les yeux, exprimer par son visage sa tristesse, son désarroi ou sa joie. Je ne veux plus m'arrêter à des susceptibilités, que ce soit les miennes ou celles des autres...bien d'autres problèmes secouent les gens dans leur quotidien, et secouent les sociétés profondément malades
D'autre part, le samedi soir, après la belle soirée qui nous réunit tous autour du partage de nos découvertes littéraires, ou d'un texte dont nous sommes l'auteur et que nous souhaitons partager aux autres, et bien sûr autour d'un bon petit vin et gâteaux apportés par chacun...une fois rentrée dans le silence de ma chambre, je découvre un message sur mon portable: mon mari est passé aux urgences, impossibilité absolue d'utiliser sa jambe droite, son genou extrèmement douloureux refuse de se plier.
Dans ces cas là, les maris, c'est bien connu, ont un besoin impératif et urgent de leur femme...et moi au lieu d'être gentiment présente auprès de lui, je me trouve dans un monastère retiré au fin fond des Ardennes, sans voiture (je suis venue avec un participant). Et il me faut bien sûr terminer l'animation de l'atelier, il y a encore toute une journée à assurer
Heureusement il y a des enfants qui ont pris le relais de la petite femme indispensable, il s'est retrouvé aux urgences: le ménisque a claqué! opération en vue...
Bon en soi ce n'est pas grave, cela n'a rien à voir avec mon ami dont le pseudo est Courage..(petit clin d'oeil à toi) l'opération va sans doute arranger les choses, il lui faudra semble-t-il lui mettre une prothèse, car le ménisque est en piteux état
Bon on verra ça...
Je suis rentrée vidée de ce WE, mais pas trop le temps de récupérer
Bon on verra ça...