Une humanité à sauver!

Je vous présente aujourd'hui mon nouvel invité: Alainx

Un diariste de la première heure, un homme à personnalité riche

Certains ne connaissent de lui que la face bougonne, rouspéteuse, provocatrice, et pour tout dire...fatigante, eh! oui, monsieur alainx!

Mais certains savent qu' il est  aussi un homme sensible, intelligent, cultivé, aux idées intéressantes quoique parfois très arrêtées...dragueur évidemment of course, toutes les dames du Net vous le diront...(non allez pas dragueur, mais super gentil plutôt...alors tout le monde l'aiiiiiiiiiiiiiiiime

Voici donc son texte, soumis à votre lecture attentive...attention pince-nez oblige!

INFO TV5.

http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?rub=ins&idArticle=050912090629.zhgx1noc.xml

Les pets des vaches européennes redoutables en termes d'effet de serre

BRUXELLES (AFP) - 12/09/2005 09h06 - Les pets de vaches nuisent à l'environnement et contribuent à faire de l'agriculture la principale source de gaz à effet de serre au sein de l'Union européenne malgré une tendance à la baisse, selon des données d'Eurostat.

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« Si tu pouvais faire un texte avec de l'humour ». Voilà ce qu'elle m'a demandé. Elle m'a donné les références d'un site avec des événements insolites de l'actualité. Il y avait notamment la pollution par les vaches qui pètent et mettent en danger la planète tout entière, et je peux vous dire que c'est grave. Pas question de vous faire rigoler avec les énormes dangers écologiques que ces braves ruminantes nous font courir. On pensait que c'était sympathique les vaches. Elles vous fournissaient du bon lolo pour les petits bébés, elles assuraient les dividendes des actionnaires de Danone et, en dehors de cette activité productrice éminemment nécessaire, elles se contentaient de regarder passer les trains. Mais voilà, nous avons inventé le TGV qui roule bien trop vite, cela affole nos braves vaches, de sorte qu'elles se mettent à péter plus haut, plus fort, plus loin, comme de vrais sportives de haut-niveau. La panse d'une vache, c'est bourré de gaz à effet de serre. Il y en a des millions de mètres cubes dans des millions de vaches et qui ne demandent qu'à sortir et se répandre dans l'atmosphère déjà saturée et nauséabonde.

Mais voilà, on nous avait caché tout cela, on nous a endormis à coup de publicité pour "La vache qui Rit" dès notre plus jeune enfance, laissant croire que cette animal était inoffensif et même sympathique. On nous a trompés, trahis, bernés, abusés. A travers ce rire de vache, ce sont les exploiteurs de la planète qui se moquaient de nous ! On nous a laissés dans l'ignorance des effets pervers du pet de vache. On pensait que le danger viendrait du pet-de-nonne religieux, des fanatismes, du terrorisme et des guerres sanglantes. Mais il n'en est rien. La planète est en danger parce que la vache se soulage de l'arrière et non pas parce que la bagnole pollue et le pétrole s'épuise. Ces messieurs de l'union européenne, qui ont longuement enquêté aux culs des carnes, l'ont parfaitement démontré. Bientôt le slogan sera lancé : «Vache qui pète, menace ta planète».

Comme on ne peut (en l'état actuel de la science) empêcher la flatulence bovine, la seule solution serait d'en réduire le nombre. Seulement voilà, qui est prêt à renoncer à son bol de lait,  aux crèmes savoureuses, aux glaces et friandises, au chocolat au lait, aux fromages de toutes sortes ? En outre il faudrait évidemment indemniser les éleveurs et créer la PPV ( Prime au Pet de Vache), ce qui bien entendu suppose une évaluation équitable de ladite prime sur le marché européen du prout. Je sais que tout cela n'est pas très ragoûtant mais l'enjeu est de taille. Il y va de l'avenir de nos petits-enfants.

Cependant, une lueur d'espoir point à l'horizon, car dès maintenant s'ouvre un immense champ de recherche scientifique, un secteur porteur, une cause nationale, mobilisatrice pour la jeunesse en quête de sens, qui verra s'ouvrir des horizons nouveaux dans un engagement militant. Fini le chômage et les maux sociaux, chacun pourra trouver sa place dans cette société renouvelée, et s'engager résolument dans une immense aventure universelle, dont la perspective exaltante sera de diminuer, voire de supprimer, la flatulence vachère à l'horizon du prochain millénaire. Ainsi les générations futures verront-elles, dès leur tendre enfance, - comme il en fut pour la nôtre, -  apparaître sur le marché le fromage blanc, moelleux et savoureux : « La Vache sans Pet ».

Alors, la planète sera définitivement sauvée et l'Humanité éternellement reconnaissante envers ceux qui auront sacrifié leur vie pour cette noble cause. Dans un élan mondial, l'immense cri des peuples montera vers le ciel : « Ah la vache ! Ils l'ont fait ! »

(c) Alainx

Comments

[Annik]

Quelle verve !

J'ai une autre solution : faire disparaitre les produits laitiers et la viande de son assiette.. on vit très bien sans.. si si..

[Jessica]

Bonjour,
Dans le cadre de l'émission Complément terre sur Direct8, présentée par Marc Menant de 9h30 à 10h30 sur le thème des flatulences/rots/pets des vaches, nous invitons Cécile Martin, spécialisée dans l'ensemble des phénomènes liés aux mécanismes d'émission des ruminants de gaz aux effets de serre; Nous vous invitons à poser vos questions et à nous contacter au 01 46 96 31 77 ou par mail à s.youssef@direct8.net. Nous ne manquerons pas de poser toutes vos questions pertinentes durant l'émission. ALORS A VOS CLAVIERS!!!

[Marcek]

Je lis ce post de haut intérêt concernant le pet des vaches, mais après le tabac, j'ai bien peur que l'on nous poursuive et que l'on nous taxe pour nos pets, o man!
Voici ma modeste contribution à l'affaire: j"ai la faiblesse d'écrire en vers (et contre tous!)

Les pets de Damoclès



Les pets de Damoclès étaient tous clairs et beaux
Et le roi Dionysos en prit un jour ombrage…
Lors, il pendit aux cieux, dans un accès de rage
Une épée menaçant d’emporter le chapeau
De ceux, qui par malheur, voulaient péter plus haut
Que leur modeste état ! Péteurs, restez donc sages,
En vos démonstrations, ne pavoisez pas trop,
Préférez au clairon une flûte champêtre
Car vous ne gagneriez, à vouloir trop paraître
Que le mépris d’autrui, sa désapprobation !
Dans l’acte de péter, il n’y faut ambition
Ni parade inutile ! Je ne veux pas médire
De la loi qui demain interdit au quidam
(Et s’il y contrevient, ce sera au grand dam
Des deniers de sa bourse !)
Qui interdit, disais-je d’enfumer tous ces lieux
Qu’on appelle publics en notre république,
Mais, je crains fort qu’un jour,
Pende sur chaque tête d’innocent péto-man
Une épée affûtée par nos gouvernements
Et qui nous traquera jusques en nos chaumières
Pour sanctionner les pets sortant de nos derrières !
On nous accusera, (c’est déjà arrivé
A des vaches bien nées en pays zélandais,)
De vouloir par nos gaz, réchauffer la planète
Je vous laisse à penser les tristes traitements
Pour nos boyaux impurs, nos colons flatulents !
Pétez -donc en secret, ou rasez les murailles
Quand un vent importun tout soudain vous tenaille
Et je ne puis finir, disant : « Allez en pets »
Car un sombre avenir menace notre paix !

MARCEK 31 janvier 2007 (Tous droits réservés)


SYDNEY (AFP) - Des scientifiques australiens et néo-zélandais ont annoncé vendredi le lancement d'une étude de plusieurs millions de dollars visant à réduire les flatulences des vaches, considérées comme une cause du réchauffement climatique.
"Nous voulons des vaches à haut rendement énergétique. Nous travaillons sur l'efficacité de la digestion", a expliqué Dieter Adam, gérant de la Société pour l'amélioration du bétail, basée en Nouvelle-Zélande et partenaire du "Fonds de partenariat biotechnologique Australie-Nouvelle-Zélande".
"Des données scientifiques indiquent que si les vaches sont plus efficaces dans la production de lait, elles produisent moins de méthane", gaz considéré comme un des responsables de l'effet de serre, a ajouté M. Adam.
Les recherches vont en particulier aider les agriculteurs à sélectionner les espèces de bovins les plus efficaces dans la production de lait, a-t-il précisé.
En 2003, le gouvernement de Nouvelle-Zélande a tenté de faire payer aux agriculteurs une taxe sur le méthane, avançant que leurs bêtes étaient responsables de plus de la moitié des gaz à effet de serre produits par le pays.
Mais la "taxe sur les pets" avait été abandonnée à la suite de vives protestations des agriculteurs.

[yop]

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[lobita]

...évidemment le titre de mon commentaire précédent devait être "j'en étais sûre" et non pas "j'en était (???!!!) sûre". Mais les émanations des vaches et des pigeons sont déjà en train de détruire mes neurones, je suis désolée